Nous devons garder des agriculteurs tout en leur permettant de s’adapter aux nouvelles conditions économiques liées aux transformations du monde. Voilà le choix que nous avons fait, et que vous avez fait, mesdames, messieurs les députés, en votant la loi d’avenir pour l’agriculture qui est, justement, un choix d’avenir. Voilà ce qui va garantir, demain, la compétitivité de l’élevage français. Ces enjeux de moyen et long termes sont aussi l’objet de notre débat. Il s’agit non pas simplement de discuter de la crise conjoncturelle et des réponses que nous devons y apporter – j’ai parlé des 150 millions d’euros mobilisés, des 3 milliards d’euros sur trois ans pour financer les investissements –, mais aussi de penser la manière dont l’agriculture pourra assurer demain sa présence territoriale tout en intégrant les enjeux sociaux, économiques et environnementaux.