Encourageons, enfin, un regroupement de l’offre à travers une contractualisation mieux organisée : cela a été en partie esquissé par les gouvernements successifs, mais il faut aujourd’hui aller plus loin et redonner aux agriculteurs une part de souveraineté.
Deuxième priorité : engager un mouvement global de simplification administrative et normative. Plus royaliste que le roi, notre pays n’a cessé d’imposer aux éleveurs de nouvelles contraintes. Deux exemples parmi tant d’autres : la complexité des déclarations PAC 2015 et les dossiers administratifs nécessaires à l’obtention des aides liées à la méthanisation. Un même objectif, deux méthodes : plusieurs années en France, quelques mois en Allemagne. Cette différence de traitement, monsieur le ministre, est insupportable : il faut y remédier.
Quant aux contrôles agricoles, il faut partir d’un postulat fondé sur la confiance et non, comme c’est trop souvent le cas, sur une défiance systématique vis-à-vis de nos agriculteurs, qui sont des professionnels et des gens honnêtes.