Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 30 septembre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation en syrie

Manuel Valls, Premier ministre :

Mais soyons clairs : si l’action militaire est nécessaire, elle ne peut se suffire à elle-même. Aussi notre politique réside-t-elle dans la recherche inlassable, acharnée, d’une solution pour la Syrie, qui passe par une transition politique. Soyons clairs : cette transition ne peut pas passer par Bachar al Assad, comme le Président de la République l’a rappelé devant l’Assemblée générale des Nations unies. J’entends certaines voix affirmer qu’il suffit de suivre les Russes, c’est-à-dire de traiter avec Assad, et que l’affaire, ainsi, serait réglée. Mais qui peut penser un seul instant que celui qui est responsable de tant de désastres puisse incarner l’avenir de son pays ?

1 commentaire :

Le 01/10/2015 à 10:57, laïc a dit :

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C'est Bachar El Assad qui est responsable du Printemps arabe ? ça alors, on ne savait pas qu'il avait des antennes jusqu'en Tunisie...

El Assad n'est coupable que d'avoir voulu se défendre avec trop de vigueur contre l'ennemi islamiste, qu'il soit dissimulé dans l'ASL ou qu'il s'expose sans complexe sous le nom de daech. El Assad défend les droits des minorités, il ne cherche pas à les éradiquer comme le veulent ses adversaires, que la France trouve si fréquentables.

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