Pour savoir où l’on va, et comment on y va, il vaut mieux se souvenir d’où l’on vient, comme on dit chez moi à Cergy. Ainsi que j’ai pu le constater ce matin en lisant le journal et à l’instant encore dans cet hémicycle, d’aucuns, au premier rang desquels l’actuel chef de l’opposition, souffrent d’une surprenante amnésie du passé, d’une étonnante cécité face au présent et d’une inconséquence rare quant à l’avenir.