Monsieur le Premier ministre, le Gouvernement a pris très récemment la décision de financer une nouvelle ligne TGV entre Bordeaux et Dax, ainsi qu’entre Bordeaux et Toulouse.
C’est une très bonne nouvelle et je m’en réjouis pour nos amis du sud-ouest. Vous avez fait preuve de volontarisme mais je vous demande d’agir de même pour d’autres projets, en particulier les aménagements nécessaires de la ligne TGV entre Rennes et Brest ainsi qu’entre Rennes et Quimper.
Il s’agit de mettre les villes de Brest et de Quimper à trois heures de Paris, conformément aux engagements initiaux du projet que vous portiez naguère. Des études ont été menées, des débats organisés, mais pour le moment, aucune décision n’a été prise.
Dans les dix ou quinze prochaines années, les six extrémités de notre Hexagone seront toutes desservies par une ligne TGV, à l’exception de l’Ouest et de la Bretagne, ce qui suscite un sentiment de relégation, voire de discrimination et d’incompréhension.