C’est pourquoi le Président de la République a annoncé le 7 septembre des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie. La France a d’ores et déjà pu localiser et frapper ce dimanche un camp d’entraînement de Daech.
La solution en Syrie passe par une transition politique, qui passe elle-même par le départ de Bachar al Assad. Le président l’a clairement rappelé lundi lors de l’assemblée générale de l’ONU.
Comment imaginer un seul instant, monsieur le député, qu’un tyran, responsable de la mort de plus de 240 000 de ses compatriotes et d’un exil de plusieurs millions de personnes, puisse incarner l’avenir de son pays ? Comment penser que le principal responsable du problème puisse en être la solution ? Comment rester dans l’immobilisme ou espérer un retour au statu quo d’avant-guerre, sous prétexte que l’alternative serait pire ?
C’est pourquoi la France redouble d’efforts avec ses partenaires, y compris l’Iran et la Russie, les pays voisins, les pays du Golfe, pour trouver une issue à ce conflit.
Le Président de la République a été très clair.