Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le rapporteur, il ne s’agit pas, me semble-t-il, de déclencher une guerre des radios. Nous sommes tous sollicités par des radios privées pour déposer certains amendements. Ces radios qui, certes, font bien leur travail, émettent sur des fréquences publiques et bénéficient d’émoluments financiers qui viennent de la publicité.
Je ne partage pas l’avis de M. Martin-Lalande, qui soutient que la chanson française ou francophone va mal. Le présent article vise à préserver la diversité culturelle de la chanson francophone et reprend une des préconisations du rapport Bordes, qui tendait assez modestement à faire passer une ou deux chansons françaises nouvelles sur les radios plutôt que de diffuser sans cesse les mêmes tubes. Puisque nous sommes tous attachés à la chanson francophone, il me semble qu’il y a tout de même des mesures à prendre sans qu’il soit nécessaire pour autant de susciter une guerre fratricide entre radios publiques et radios privées ou de céder aux pressions ou au lobbying des uns et des autres.