Je suis heureux d’être entré dans ce débat grâce à l’amendement no 416 de M. de Mazières, lequel a émis l’idée de fixer des quotas au niveau européen pour les plates-formes de musique en ligne, telles deezer ou spotify. Je rappelle aussi que le rapport du CSA dont il est question à l’article 11 bis ne porte que sur le respect des quotas par les radios.
Sur la méthode, comment faire le reproche à Hervé Féron et à ses collègues du groupe SRC d’avoir pris cette initiative, alors qu’elle est la déclinaison législative, dans un projet de loi consacré à la création – donc à la diversité musicale – d’une proposition formulée par Jean-Marc Bordes dans le rapport qu’il a remis à la ministre de la culture en mars 2014, après avoir auditionné tous les acteurs de la filière musicale, et au terme d’une longue concertation ?
Hervé Féron a eu raison de le rappeler : l’article 11 ter ne modifie pas les quotas radio, mais vise à ce qu’ils soient respectés – ce qui est d’une autre nature. Il y a une certaine logique à ce que l’on prenne des dispositions pour que la loi soit respectée.