Cet amendement va dans le même sens que l’article 11 ter en essayant de définir un quota minimal pour les langues régionales en usage.
Pour reprendre une définition d’Henri Meschonnic, dans La poétique de la langue, il est important qu’une langue s’entende et s’écoute. Les quotas ont permis de faire émerger des talents divers et inconnus. Je pense notamment à l’outre-mer, qui est visé par cet amendement, cosigné par un certain nombre de députés ultramarins : comment accroître la sensibilité à ces langues régionales en usage à partir d’une diversité du répertoire ? Cette question est très importante dans le cadre d’une projection francophone. Je vous rappelle que la diversité des talents francophones figure dans les différentes lignes budgétaires des programmes à l’étranger, ainsi que dans les appels de projets de l’organisation internationale de la francophonie.