Je comprends le débat et je ne souhaite pas qu’on s’y éternise. Je suis donc prêt à retirer l’amendement pour ne pas alourdir l’article 11 ter, mais je veux rappeler son sens. Lorsque l’on parle des langues régionales, il s’agit des langues d’usage, notamment outre-mer, et non du berrichon. Nous ne sommes pas au bal musette : ce qui est visé, c’est tout le rap de l’outre-mer, qui est une de nos meilleures musiques promues actuellement à l’étranger.
Certes, il est délicat d’inscrire un quota et les 4 % proposés sont quelque peu aléatoires – j’en conviens, monsieur le rapporteur. Mais ne pourrions-nous, dans une discussion future, réfléchir à cette perception ? Le calendrier de ratification de la charte européenne des langues régionale nous fournit l’occasion d’avoir de beaux débats.
Bref, j’accepte de retirer l’amendement moyennant ces précisions. L’objet n’est pas de promouvoir un festival patrimonial : c’est la créativité de la langue outre-mer qui est en cause.