Conformément au nouveau découpage des régions, je vais habiter dans « la plus grande région », réunissant Poitou-Charentes, le Limousin et l'Aquitaine. Les déléguées sur le terrain nous ont fait part de leurs vives inquiétudes. Mme Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation et de la fonction publique, a redit sa volonté d'exclure tout déplacement de fonctionnaires, hormis par volontariat. Comment voyez-vous l'avenir des délégations aux droits des femmes en province ?
Quels sont précisément les effectifs de la direction générale de la cohésion sociale et, plus particulièrement en son sein, ceux du SDFE, tant au service central que dans le réseau déconcentré ? Une déléguée est-elle présente dans chaque département ou chaque région ?
Lorsqu'elle était cheffe du SDFE, Mme Nathalie Tournyol du Clos disposait d'une étroite marge de manoeuvre pour la nomination des déléguées régionales. Or on peut penser que la cheffe de service au niveau central est la mieux à même de choisir, au sein de listes, des personnels motivés par la question des droits des femmes.
Enfin, nous avions adopté une recommandation sur la visibilité du réseau. Mais nous sommes très inquiètes : les actions ne sont plus visibles sur le terrain et les déléguées régionales n'ont pas une légitimité suffisante. Que va-t-il advenir du réseau ?