Merci infiniment de cette invitation : il est très important pour nous de connaître les préoccupations de la représentation nationale sur les questions d'égalité entre les femmes et les hommes et de promotion des droits des femmes.
Vous m'avez posé deux questions : l'une sur la conception de mon rôle en tant que délégué interministériel aux droits des femmes et à l'égalité femmes-hommes ; l'autre sur le positionnement du SDFE au sein de la DGCS, autrement dit sur l'importance que celle-ci accorde à ces sujets d'égalité.
C'est un honneur particulier pour moi d'avoir été nommé délégué interministériel aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et les hommes. Pour la première fois, en effet, un homme incarne cette fonction – et j'ai très à coeur de relever ce défi. Ma feuille de route, fixée par le comité interministériel aux droits des femmes, est parfaitement claire au travers de ses 48 mesures déclinant les outils utiles à la promotion des droits des femmes. Nous nous appuyons également sur les instruments juridiques introduits par la loi du 4 août 2014 pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, afin de convaincre l'ensemble des acteurs de l'importance d'une politique mise en oeuvre par l'ensemble des ministères – pas seulement par celui chargé des droits des femmes –, déclinée tant au niveau national qu'au niveau des territoires.
La semaine dernière, Mme Stéphanie Seydoux et moi-même étions aux côtés de la secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, Mme Pascale Boistard, du directeur de cabinet de Marisol Touraine et de la déléguée au Secrétariat général du gouvernement (SGG) chargée des nominations dans la haute fonction publique, pour lancer les Conférences de l'égalité 2015. Par cette démarche, nous demandons aux hauts fonctionnaires à l'égalité de décliner les objectifs et les actions, inscrits dans la feuille de route et la loi du 4 août, au sein de leur ministère en termes de gestion des ressources humaines, de promotion de l'égalité, mais aussi dans leur champ de politiques publiques. Ainsi, ce rôle interministériel, celui du Service des droits des femmes au sein de la DGCS, est clairement défini et fortement soutenu au travers de la politique du Gouvernement.