Ce sont des crédits supplémentaires en faveur de la lutte contre la traite des êtres humains et les dispositifs d'accompagnement des femmes qui en sont victimes. Le fonds, alimenté par le ministère des droits des femmes, mais aussi le produit des avoirs saisis lors de la condamnation des criminels, sera également financé par des crédits budgétaires issus des autres ministères. Ces crédits ministériels n'amputeront pas ceux dédiés aux droits des femmes ou à la lutte contre la traite ; ils relèveront, par exemple, de programmes dédiés à la santé afin d'assurer un accompagnement des femmes en parcours de sortie des réseaux mafieux ou de traite.