Intervention de Gilles Lurton

Séance en hémicycle du 1er octobre 2015 à 21h30
Création architecture et patrimoine — Article 23

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Il serait d’ailleurs paradoxal de considérer que l’État décide seul de ce qui doit être protégé, de quelle manière, et que les collectivités locales doivent ensuite être elles aussi garantes de la mise en oeuvre de cette protection.

Si vous me le permettez, madame la présidente, je vais d’ores et déjà présenter l’amendement no 125 qui concerne la réalisation d’un plan de gestion comprenant les mesures de protection, de conservation et de mise en valeur à mettre en oeuvre. De notre point de vue, il ne peut être arrêté par une seule autorité administrative, mais doit prendre compte l’accord des collectivités territoriales.

À cet égard, je rejoins tout à fait le propos de M. de Mazières : il y a le coeur et la périphérie, et il faut tenir compte de l’avis des collectivités territoriales. Mon collègue Thierry Benoit a rappelé les difficultés que nous connaissons dans la baie du Mont-Saint-Michel. Celui-ci – et c’est une chance, nous ne cessons de le répéter – a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979 de façon assez unilatérale. Personne ne le regrette, tout le monde en est heureux.

On nous demande aujourd’hui de déterminer un périmètre de co-visibilité avec le Mont-Saint-Michel. Ce périmètre est très important. Il nous paraît donc indispensable que les collectivités locales soient pleinement associées, afin d’éviter des conflits qui ne mèneraient à rien.

Une telle décision, madame la ministre, contribuerait à résoudre nombre de problèmes et serait en concordance avec le séminaire organisé il y a quelques jours à Avranches par Mme la préfète de la Manche sur ce sujet : nous sommes tous tombés d’accord sur la nécessité d’adopter ces amendements.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion