Nous proposons de permettre à l'administration pénitentiaire d'écouter directement les appels passés sur un téléphone portable. Cette possibilité n'est pas une nouveauté, puisqu'elle existe déjà pour les appels passés depuis des postes fixes. Je précise, au passage, que ces appels sont coûteux et que les postes fixes sont difficiles d'accès à certaines heures et trop peu nombreux – peut-être faudrait-il les multiplier, par exemple en prévoir dans les cellules.
Il s'agit donc simplement d'élargir ce contrôle pour prévenir les évasions, empêcher les détenus de commanditer des délits à l'extérieur de la prison ou de harceler les victimes. Des faits de harcèlement téléphonique de victimes sont, en effet, recensés plusieurs fois par semaine dans chaque établissement pénitentiaire. C'est un véritable fléau ! Ouvrons donc à l'administration pénitentiaire cette possibilité de saisir la nouvelle CNCTR pour procéder à des interceptions de sécurité.