Les directions régionales de Bpifrance ne fonctionnent pas nécessairement toutes de la même manière. Existe-t-il bien une volonté exprimée au niveau national pour soutenir les TPE, notamment celles qui innovent ? Éric Alauzet vient de le dire : les TPE ont souvent le sentiment que la BPI n'est pas faite pour elles. Des responsables de chambres de métiers m'ont récemment confié qu'ils avaient du mal à obtenir un simple rendez-vous.
Monsieur le rapporteur, j'apprécie beaucoup que, dans votre rapport écrit, vous invitiez Bpifrance à « davantage de sobriété dans sa communication ». Sur les territoires, l'on se demande souvent si l'argent investi pour produire de volumineux documents de communication ne serait pas mieux utilisé s'il finançait les TPE.
Les auditions que vous avez menées vous permettent-elles de disposer d'informations sur le développement international ? Vous reprenez les constats issus des travaux menés par Patrice Prat et Jean-Christophe Fromantin, dans le cadre du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC) de l'Assemblée nationale, sur le soutien public aux exportations, mais il y a eu la volonté de donner un véritable élan par la collaboration entre Business France et Bpifrance. Je suis cependant dubitative quand je constate la persistance de doublons pour certaines missions à l'étranger. Un rapport d'information ultérieur pourrait traiter de ces sujets.