L'annexe 1 du rapport est consacrée à la dotation et à la consommation des fonds directs gérés par Bpifrance. Même si certains fonds ont été lancés assez récemment, l'écart entre leur taille et les montants investis m'étonne. La taille du fonds Écotechnologies, lancé en juin 2012, soit 150 millions d'euros, est à comparer aux 31,7 millions investis au 31 décembre 2014. Dans les faits, 80 millions d'euros sont encore disponibles. Est-ce dû au faible nombre de dossiers présentés ou à une trop grande sélectivité, à moins que l'on ne se tourne jamais vers les petits dossiers ? Le fonds Biothérapies innovantes et maladies rares est doté de 50 millions d'euros : 4,7 millions seulement ont été investis, et environ 38 millions d'euros restent disponibles. Quant aux montants encore disponibles du fonds Ambition numérique créé en décembre 2011, ils dépassent les 100 millions. Comment expliquez-vous la faible utilisation de ces fonds alors que nous savons que les entreprises et les projets ont besoin d'être soutenus ?