Intervention de Jean-Louis Gagnaire

Réunion du 30 septembre 2015 à 16h15
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Gagnaire :

L'activité de la BPI est très hétérogène selon les territoires mais je peux témoigner que le CRO fonctionne en région Rhône-Alpes. Il appartient aussi aux élus et aux conseils régionaux de se montrer exigeants et de mobiliser les partenaires sociaux afin que Bpifrance soit au rendez-vous d'un certain nombre de financements. Dans ma région, les organisations salariales se sont manifestées fortement. Un peu comme cela se pratique déjà en Allemagne, il me paraît très sain que les représentants des salariés et les représentants patronaux puissent parler à la banque et à la BPI.

Dans ma région comme au niveau national, la BPI est sous-dotée, notamment pour ce qui concerne l'innovation. Chaque année, il lui manque une cinquantaine de millions d'euros et les choses ne vont pas en s'améliorant. Nous mettons en péril l'innovation et la reconquête industrielle dans notre pays pour 50 millions d'euros ! Nous devons régler ce problème lors de l'examen du budget. Si nous n'agissons pas, sur le terrain, le financement de ces projets cesse en septembre faute de crédits budgétaires !

Le ministre de l'économie a évoqué le financement du retournement. Pour se conformer aux règles édictées par Bruxelles, j'ai cru comprendre que Bpifrance ne serait jamais en première ligne, et que l'on s'abriterait derrière des organismes privés. Le sujet est très complexe et nécessite que l'on définisse les termes utilisés. Les PME et les ETI ont certainement de réels besoins en termes de retournement. Sachant qu'il faut faire intervenir des opérateurs privés, comment agir et dans quels délais ?

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