Monsieur le président, madame la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, messieurs les rapporteurs de la commission des affaires sociales, l’article 9 est l’un des éléments importants de cette loi car, si la désignation d’une personne de confiance susceptible d’accompagner les personnes malades était déjà prévue, le cadre en était différent de celui que nous examinons aujourd’hui. Comme je l’ai dit hier, il est important que les personnes qui craignent d’être un jour seules, isolées et désespérées, dans une situation qui ne le leur permet pas d’échanger avec quiconque puissent désigner une personne de confiance lorsqu’elles sont hospitalisées ou désigner de façon définitive une personne qui pourra les accompagner durant cette période particulièrement délicate.
Cette mesure est également propre à rassurer la société, car elle instaure un garde-fou supplémentaire. En effet, dans les moments que nous évoquons, la douleur physique et les troubles psychologiques peuvent empêcher le patient de prendre de la distance vis-à-vis de son vécu.
Cet article me semble donc très important et complémentaire des mesures essentielles de cette proposition de loi, relatives à la sédation et aux directives anticipées.