Comme Véronique Massonneau l’a souligné lors de la discussion générale, le présent amendement a pour objectif la mise en place d’une médiation lorsque les témoignages de la famille et des proches ne permettent pas de faire émerger de façon unanime la volonté propre d’une personne inconsciente et en fin de vie ; le cas de Vincent Lambert en est une triste illustration.
Cette loi est l’occasion d’apporter une aide à cette famille et à toutes les familles qui pourraient être confrontées à un drame similaire : tel est l’objectif de notre amendement. Je souligne en outre qu’il s’agit d’une préconisation du Comité consultatif national d’éthique, exprimée dans son rapport au Conseil d’État du 5 mai 2014 dans le cadre de l’affaire Vincent Lambert.
Cet amendement devrait faire consensus, même auprès de vous, chers collègues de l’opposition qui vous opposez à ce texte ; même auprès de vous, chers collègues qui souhaitez conserver ce texte en l’état. Si vous émettiez un avis défavorable sur cet amendement, madame la secrétaire d’État et messieurs les rapporteurs, j’aimerais que vous donniez les raisons précises de ce rejet.