Monsieur le directeur général, en tant que rapporteur pour avis de la mission budgétaire « Immigration, asile, intégration », je vous remercie, ainsi que l'ensemble des personnels de l'OFPRA, de votre engagement dans ce dossier difficile et qui prend actuellement une ampleur supplémentaire.
Je voudrais souligner la capacité d'adaptation dont vous avez fait preuve,, ainsi que vos agents pour faire face à cette situation. Habituellement, l'OFPRA est organisé de façon centralisée en région parisienne, à l'exception d'une antenne en Guadeloupe. Compte tenu de la situation, vous avez développé des interventions en province, où la demande d'asile était particulièrement importante et s'accompagne de difficultés d'accès au droit et à l'hébergement. Vous avez rappelé que vous interveniez désormais aussi directement à l'étranger, notamment au Proche-Orient. En Irak, vous avez accepté d'instruire des dossiers sur place à l'aide d'agents consulaires spécialement formés.
À combien de personnes la protection de la France dans ce dispositif a-t-elle pu être accordée par l'OFPRA ? Quel est votre programme d'action pour 2016 ?
Enfin, je voudrais souligner à quel point les crédits supplémentaires accordés à l'OFPRA constituent un investissement utile tant sur le plan humain que sur celui de l'efficacité budgétaire. Est-il exact qu'en réduisant d'un mois le délai d'examen des demandes d'asile, l'État économiserait entre dix et quinze millions d'euros ? Tout temps gagné est source d'économies. Dans ces conditions, pourriez-vous revenir plus en détail sur les moyens supplémentaires que vous attendez pour 2016 à la fois pour mieux remplir votre mission et pour faire faire des économies au budget de l'État ?