Je suis maire d'une ville équipée d'une borne Eurodac, ce qui crée un appel d'air pour beaucoup de demandeurs car la réactivité des services de la sous-préfecture de Sens est réelle. L'an dernier, treize demandes d'asile ont été acceptées par l'OFPRA, sachant qu'il y a deux CADA à proximité. Mais, compte tenu de cet appel d'air, nous nous retrouvons en présence de personnes dont la demande d'asile est rejetée et qui s'éparpillent. Qu'est-il envisagé de faire de ces populations ? Une ville moyenne comme la mienne a en effet énormément de mal à les gérer.