Intervention de Marylise Lebranchu

Séance en hémicycle du 7 octobre 2015 à 15h00
Déontologie droits et obligations des fonctionnaires — Présentation

Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation et de la fonction publique :

Dans tous les cas, la confiance de nos concitoyens dans la légitimité de l’action publique est fondée sur le respect de la morale publique ainsi que sur l’intégrité des élus et des agents publics.

À ce titre, le projet de loi qui vous est soumis est fondamental dans la mesure où il traduit tout à la fois l’attachement, la confiance et l’exigence du Gouvernement et de la nation envers les agents publics. Il a pour ambition de renforcer cette relation de confiance qui attache nos concitoyens à leur fonction publique et à ceux qui la portent, les fonctionnaires.

Mesdames et messieurs les députés, à travers ce texte, c’est la qualité même du service public qui se voit consolidée. C’est l’action publique unique, conduite par l’État, les collectivités territoriales et les établissements publics hospitaliers, qui se trouve réaffirmée à travers les agents qui la servent.

Les dispositions contenues dans ce projet de loi visent en effet à traduire la République en actes. Il n’y a pas de service public sans valeurs constitutives. Avec ce texte, nous rappelons que les agents publics, au travers des droits et des devoirs qui sont les leurs, portent et font vivre les valeurs républicaines. C’est pourquoi ce projet de loi consacre le principe de laïcité, défini à son article 1er. Ce principe est une des valeurs fondamentales de notre République. Aussi, on ne saurait transiger avec la laïcité dans les services publics et chez les fonctionnaires.

1 commentaire :

Le 08/10/2015 à 11:11, laïc a dit :

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"C’est pourquoi ce projet de loi consacre le principe de laïcité, défini à son article 1er. Ce principe est une des valeurs fondamentales de notre République. Aussi, on ne saurait transiger avec la laïcité dans les services publics et chez les fonctionnaires."

Vous appelez quoi, exactement, laïcité ? C'est bien gentil de dire : "la République est laïque", ou "on ne transige pas avec la laïcité", mais si en pratique on laisse tout faire comme dans une bonne république bananière où le clientélisme l'emporte sur la stricte application de la loi, on parle surtout pour ne rien dire. Comme je l'ai déjà dit autre part, parler de laïcité, c'est bien , mais l'appliquer, c'est mieux, et on n'applique la laïcité qu'en fonction des cas pratiques qui se présentent. Je ne vais pas énumérer ceux-ci encore une fois, cela tournerait à la répétition incessante, mais force est de constater qu'ils ne sont jamais abordés à l'Assemblée nationale, on reste en permanence dans la théorie bien pratique pour camoufler une situation de non laïcité pratique évidente.

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