Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 14 octobre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement sur des sujets européens — Air france

Manuel Valls, Premier ministre :

Moi, monsieur le député, je souhaite parler positivement de notre compagnie nationale, Air France, qui, nous avons déjà eu l’occasion de le rappeler ici même, fait face à la concurrence, dans un monde ouvert, globalisé. La concurrence est particulièrement rude dans ce secteur, avec, d’un côté, le low cost et, de l’autre, de grandes compagnies qui se sont réformées ou bénéficient d’un certain nombre d’avantages, comme les compagnies du Golfe.

Air France n’a donc pas d’autre choix que de se transformer, se moderniser, s’adapter à cette concurrence. Elle doit le faire dans le dialogue social, c’est ce que nous ne cessons de dire depuis le début, ce qui implique que chacun prenne ses responsabilités, à commencer par les pilotes, pour que ne pèse pas sur l’ensemble des autres salariés le poids des choix qui devront être faits.

Parce qu’il n’y a pas eu d’accord il y a quelques semaines, la direction a proposé ce qu’on appelle un plan B, qui envisage la suppression – ce ne sont pas des licenciements – de 2 900 postes. Nous pensons que ce plan peut être évité si le dialogue social s’approfondit, ce qui est le cas depuis quelques jours, je m’en réjouis, et si l’on peut avancer avec l’ensemble des professions d’Air France – pilotes, personnels navigants, personnels au sol – parce que le dialogue social est la meilleure solution pour permettre demain à la compagnie d’affronter les grands défis du monde.

Moi, je ne parle pas de scandale, je n’emploie pas les mots qui sont les vôtres,…

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