Je souhaite répondre brièvement à l’intervention de M. de Courson. Par le passé, les parachutes dorés ont pu être considérés comme des dommages et intérêts ; cela a été le cas dans certains conflits juridiques ou certains procès qui visaient ces retraites chapeaux. Cependant, ce qu’on appelle retraites chapeaux dans le débat médiatique, et qui concerne des millions d’euros, ce sont aussi les milliers de retraites supplémentaires dans le pays qui, en capital, sont incluses sous le même régime. C’est pour cela que la rapporteure générale a raison de retenir le ciblage qui est le nôtre. D’ailleurs, lorsqu’on a commencé à travailler sur le sujet, notre première idée était bien entendu de supprimer le dispositif, mais aujourd’hui ce sont des milliers et des milliers de Français qui en disposent. L’objectif est plutôt de s’attaquer aux effets, à ce qui dépasse une certaine limite acceptable au regard de la morale partagée par tous.