Quel que soit le mythe que vous essayez de créer ici, démonstration a été faite par Mme la rapporteure générale, par M. le secrétaire d’État et par mes collègues à l’instant, que le dogmatisme est de votre côté.
Ce qui soutient le pouvoir d’achat des classes modestes et moyennes, c’est la baisse d’impôt – celle que nous avons votée l’an dernier, et celle que nous nous apprêtons à voter ce soir. Après M. Alauzet, je veux à mon tour dénoncer la formidable hypocrisie qui est la vôtre. De la cacophonie qui règne à droite dans le cadre de la préparation de votre primaire émerge une seule mesure qui fasse l’unanimité : la mise à bas des 35 heures. Quand allez-vous déclencher ces heures supplémentaires que vous voudriez défiscaliser ? Vous vous réfugiez dans une formidable hypocrisie. Dites aux Français que vous voulez défiscaliser ces heures supplémentaires qui, de fait, si vous arrivez au pouvoir, disparaîtront !
Par ailleurs, monsieur Abad, puisque vous entendez gouverner sur la seule base des sondages, pensez-vous que 71 % des Français approuvent l’aggravation de 600 milliards de notre dette publique au cours de la précédente législature ? Cet avantage fiscal, vous l’avez financé exclusivement avec de la dette, que les Français continueront à payer pendant bien des années !
Notre baisse d’impôt s’inscrira au contraire dans une trajectoire financière maîtrisée, avec des déficits tenus. C’est aussi cela notre différence !