N’ayant pas développé la défense de mon amendement, je voudrais insister sur celui de Nicolas Sansu.
S’agissant des finances publiques, monsieur le secrétaire d’État, je me sens tout aussi responsable que vous et j’interviens souvent sur ce sujet. Effectivement, la dépense serait de l’ordre de 80 millions d’euros si on voulait cibler la mesure sur le recyclage, la valorisation et l’économie circulaire. Je pense qu’être responsable consiste aussi à donner des signaux favorables à l’économie circulaire.
Le débat que nous avons eu hier sur la fiscalisation du diesel et son rapprochement avec celle de l’essence s’est soldé par une recette de 245 millions d’euros. Il était question de destiner plus d’une centaine millions à l’allègement des impôts des personnes modestes. Nous aurions pu ventiler cette somme pour en consacrer la moitié à l’économie circulaire.