Qu’il y ait une réflexion globale et cohérente et qu’elle soit décalée de quelques semaines n’est pas un problème. En revanche, comme je l’ai dit dans mon intervention lors de la discussion générale, il me semble que, sur des problèmes aussi importants, les choses auraient pu être prêtes pour l’examen du projet de loi de finances, qui est tout de même un acte symbolique.
Lorsque nous rencontrons les industriels, ils nous disent qu’il faut leur donner du temps. Leur argument est que, si les entreprises achètent français lorsqu’elles s’équipent aujourd’hui de diesels, les modèles français seraient moins compétitifs si elles devaient acheter demain des véhicules à essence – du fait de l’imaginaire qui, pour les voitures françaises, associe la solidité au diesel.
Bon sang de bonsoir ! Alors que, depuis des années, nous envoyons des signaux pour annoncer qu’un jour ou l’autre, le diesel posera problème, le fait qu’en cinq ou dix ans nos constructeurs, PSA et Renault, n’aient pas pu l’anticiper pose une sacrée question à propos de ceux qui définissent la stratégie de ces entreprises !
Je retire l’amendement.