Si j'ai un message à faire passer c'est que dans les zones libérées, le peuple cherche la paix et l'arrêt des bombardements aux barils. Il est urgent de constituer des no fly zone. Dans cette logique, les bombardements russes ne vont pas arranger les choses ; d'ailleurs trois centres hospitaliers ont été détruits suites à ces récents bombardements.
Je tiens d'ailleurs à remercier l'Union européenne pour l'aide accordé aux réfugiés syriens et pour le rôle joué par la France qui, depuis quatre ans, aide les réfugiés notamment à travers les conseils locaux syriens. Mais l'urgence réside dans l'arrêt des bombes barils. Le risque est que nous assistions à un départ des médecins, des intellectuels et des personnes aisées et éduquées de la société civile syrienne vers l'Europe.