C’est un sujet passionnant en effet, puisqu’il s’agit de l’eau qu’on boit, de celle que l’on donne à nos enfants, de notre façon de concevoir la protection des zones de captage : ce n’est pas un petit sujet.
Les objections techniques qu’on peut faire à cette demande peuvent être aisément levées. Il y a une solution technique.
La position de Mme Allain était d’ailleurs une position de repli par rapport à sa position initiale, puisque cet amendement visait l’utilisation des produits phytosanitaires là où elle est la plus néfaste et la plus coûteuse, sur le plan environnemental mais aussi socialement et financièrement, puisqu’elle oblige au traitement des eaux, notamment celles utilisées pour la consommation humaine.
Cette disposition, adoptée tout à l’heure sur notre initiative, et dont vous souhaitez la suppression, va dans le bon sens, dans la mesure où elle est écologiquement utile et intéressante socialement – il est important de boire une eau moins traitée parce qu’elle est moins polluée par les pesticides –, mais aussi financier, car l’épuration de l’eau représente une charge financière importante pour les collectivités et pour les consommateurs.
Voilà pourquoi nous votons contre la demande de suppression de cet amendement adopté par l’Assemblée il y a quelques heures.