Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 20 octobre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Adhésion de la turquie à l'union européenne

Manuel Valls, Premier ministre :

L’engagement de l’Europe est à cet égard indispensable. Il ne modifie cependant pas notre position vis-à-vis de la Turquie pour avancer dans la libéralisation des visas et dans le processus de négociation de l’adhésion. En tant que pays candidat, la Turquie est engagée dans une négociation selon des règles qu’elle a elle-même acceptées. Nous souhaitons que les pourparlers avancent dans les domaines où elle est prête.

Depuis 2005, quatorze chapitres sur trente-cinq ont été ouverts, et un a été fermé. Même si ce n’était pas votre question, je rappelle que onze des chapitres ouverts l’ont été sous la présidence de Nicolas Sarkozy, quand vous étiez Premier ministre, et un seul l’a été depuis l’arrivée de François Hollande à la Présidence de la République. Le Chef de l’État l’a rappelé : l’issue de ces négociations est incertaine, la question de l’adhésion turque reste une perspective de long terme qui devra, le moment venu, être approuvée par le peuple français. Il ne peut donc y avoir aucun marchandage, aucun chantage, mais il y a nécessité d’apporter une aide à ce pays.

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