Enfin, et je vous réponds encore très directement, monsieur Fillon, monsieur le Premier ministre : l’Allemagne est soumise à un défi considérable, c’est en grande partie – mais pas seulement – son choix ; la France est solidaire dans de tels moments. Nous n’avons pas la même approche, ne proposons pas les mêmes réponses, n’ayant pas par ailleurs le même afflux de réfugiés. Mais devant cette assemblée, et parce que c’est une constante de la politique française, j’affirme que pour avancer en Europe, y compris pour apporter une réponse au problème que vous avez soulevé, mais aussi au défi des réfugiés, et bien sûr aux autres défis que connaît l’Europe, la solidarité et le lien avec l’Allemagne sont indispensables.