…pour offrir des solutions de proximité adaptées aux enfants ou aux adultes aujourd’hui contraints de s’exiler – le mot n’est pas trop fort pour celles et ceux dont ce n’était pas le choix initial – dans des établissements belges, faute de solution en France.
J’ai reçu en audition des représentants associatifs, notamment des parents d’enfants accueillis en Belgique. Ils ne comprennent pas que l’assurance maladie finance ces établissements pour plus de 200 millions d’euros par an, ce qui représente tout de même près de 4 000 emplois, alors qu’ils n’obtiennent pas de solution en France. J’ai pu constater la situation difficile des aidants, qui se donnent sans compter et se sentent souvent insuffisamment soutenus ou écoutés.
Nous regrettons tous cette situation, liée en partie à l’insuffisance et à l’inadaptation de l’offre en France. L’annonce de cette enveloppe, ainsi que la généralisation des CPOM, constituent une première réponse dont je me réjouis.
J’aimerais conclure en remerciant l’ensemble des personnes m’ayant accompagnée sur ce texte : madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, les collaborateurs et les services du ministère, les représentants associatifs et professionnels qui ont participé aux auditions, ainsi que l’administrateur de notre commission. Je veux aussi saluer le climat consensuel et constructif dans lequel les députés de la commission ont examiné les dispositions relatives au secteur médico-social et je formule le souhait que nous les adoptions à nouveau en séance, avec les amendements que je vous ai décrits.