Les chiffres relatifs à la pauvreté sont évidemment encore élevés, mais, ne vous en déplaise, chers collègues de l’opposition, la politique que nous menons joue bien son rôle d’amortisseur social.
Plusieurs mesures contenues dans ce PLFSS ont retenu mon attention.
L’article 39, d’abord, qui instaure une protection universelle maladie, parachevant ainsi la démarche d’accès effectif aux soins engagée depuis le début de la législature et, plus largement, depuis 1999. Contrairement à ce que l’on a pu entendre en commission, à savoir qu’il y aurait un appel d’air – d’où viendrait-il d’ailleurs, je ne le sais –, il s’agit simplement de permettre à nos concitoyens d’accéder aux droits plus facilement.
Je vais vous en donner un exemple précis et récent. Une jeune fille de 21 ans arrête ses études. Elle est couverte pendant un an par la caisse primaire d’assurance maladie du département dont dépendent ses parents ; la caisse règle ses frais de soins par délégation pour la mutuelle étudiante. Mais le 30 septembre de l’année qui suit l’arrêt des études, il n’y a plus de délégation de paiement pour la mutuelle étudiante.