Cette motion, bien qu’elle soit un exercice attendu, n’impose pas de multiplier les contrevérités. Comme l’observait Mme la présidente de la commission des affaires sociales, ce n’est pas en répétant des contrevérités qu’on les transforme en vérités.
On a surtout l’impression en vous écoutant, monsieur Accoyer, que vous avez beaucoup de mal avec les chiffres, les faits et les données, qui pourtant sont têtus. Rappelons une chose simple : lorsque l’actuelle opposition était aux responsabilités, les déficits se sont systématiquement creusés cependant que, de façon tout aussi systématique, les droits de nos concitoyens diminuaient. Or, depuis trois ans, nous réduisons les déficits tout en améliorant la prise en charge de nos concitoyens. C’est cette réalité toute simple que vous tentez de balayer d’un revers de main en assénant des contrevérités d’un ton péremptoire.
Il n’est pas juste, monsieur Accoyer, de dire que nous faisons exploser les déficits sans nous préoccuper de la dette sociale,…