Avec la protection universelle maladie, nous n’entendons pas, disais-je, changer les règles mais garantir qu’elles s’appliqueront en toute circonstance : ce n’est pas le cas aujourd’hui pour un ancien étudiant, qui doit « galérer » pour faire valoir ses droits auprès d’une caisse primaire d’assurance maladie ; ce n’est pas le cas pour une femme divorcée qui bénéficiait des droits de son mari avant la séparation ; ce n’est pas le cas pour un ancien détenu qui retrouve la liberté ; ce n’est pas le cas pour une personne qui déménage ou change de régime en changeant d’activité. La mesure est donc une simplification et une reconnaissance des droits individuels.