Elle a été soutenue par un réquisitoire assez sévère – je le reconnais –, sans concession et assez juste, de Bernard Accoyer à l’encontre de la politique du Gouvernement en matière de protection sociale et de santé dans notre pays depuis 1981 – puisqu’il est remonté jusque là.
Cette politique se caractérise par des réformes non financées ainsi que par le refus de procéder aux réformes structurelles que l’UDI réclame depuis des années.
Je n’en cite que deux, en commençant par la réforme du financement. Depuis des années, nous insistons sur le fait que le travail ne peut pas financer seul la protection sociale et qu’il faut trouver d’autres moyens de financement.
Au début de la législature précédente, le Gouvernement d’alors avait modifié ce financement en s’appuyant sur la TVA compétitivité. Or la première chose que ce Gouvernement a fait a été de supprimer cette mesure, pour constater qu’en définitive cela avait été une erreur.