Intervention de Jean-Pierre Barbier

Séance en hémicycle du 21 octobre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Violences en isère

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Barbier :

J’adresse également mes remerciements aux forces de l’ordre et aux sapeurs-pompiers qui, sous l’autorité du préfet, sont intervenus avec efficacité dans un contexte extrêmement tendu pour ramener le calme et la sécurité sans qu’aucune victime ne soit à déplorer.

Monsieur le Premier ministre, rien ne justifie ce qui vient de se passer. Les auteurs de ces actes devront être recherchés et condamnés. La justice et l’État ne doivent pas plier. Un défi est lancé, depuis quelques mois, à la République par des minorités. Sans faire d’amalgame, je considère que toute contestation par la violence d’une décision de justice, qu’elle concerne des enjeux environnementaux ou sociétaux, n’est pas acceptable et ne devrait pas ouvrir de droit au dialogue. Sinon, demain, la violence serait légitimée et ce serait l’anarchie qui régnerait dans notre pays.

J’ai entendu des déclarations de condamnation et de fermeté du Gouvernement. Elle sont conformes à une attitude républicaine que je partage. Mais au-delà des déclarations, ce sont des actes qu’attendent aujourd’hui les Français et les habitants de l’Isère, dans ce cas particulier mais aussi de manière plus générale. Êtes-vous prêt, monsieur le Premier ministre, à adopter cette attitude de fermeté à propos de tous les sujets qui ont émaillé l’actualité au cours de ces derniers mois ?

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