Madame la députée, vous avez évoqué le cas de l’abattoir d’Alès, qui, avant sa fermeture, avait déjà fait l’objet d’un contrôle – pour les mêmes faits que ceux dénoncés par les vidéos – le 4 septembre. Un autre contrôle était prévu deux mois plus tard, et des mises en demeures devaient être effectuées début novembre. Comme vous l’avez rappelé, la diffusion des vidéos a conduit à la fermeture de cet abattoir.
Le respect de la directive sur le bien-être animal doit être un impératif dans tous les abattoirs. Les professionnels doivent s’y engager, et l’État assurer les contrôles nécessaires. Cela a été évoqué lors de l’examen de la loi d’avenir sur l’agriculture, et à plusieurs reprises dans les débats budgétaires : nous avons mis fin aux suppressions de postes dans les services vétérinaires. Soixante postes ont été créés l’an dernier, soixante nouveaux postes le seront cette année et le budget pour 2017 devrait prévoir la création de soixante postes supplémentaires. Ainsi, les moyens de contrôle de l’État seront renforcés.
Mais tout dépendra aussi de la capacité de chacun à assumer le respect des règles en matière de bien-être animal. Après la communication, cette semaine, d’une instruction à l’ensemble des abattoirs, j’engagerai une discussion avec les professionnels afin d’établir, pour 2016, une feuille de route concernant le respect du bien-être animal et les conditions d’abattage. Comme vous, je suis sensible au fait que le respect des règles doit être un impératif pour tous.