Madame la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, il y a soixante-dix ans, sous l’impulsion du Conseil national de la Résistance, notre République instaurait l’un des systèmes de protection les plus performants au monde : la Sécurité sociale.
Depuis, cette grande idée a été bousculée au fil du temps par un déséquilibre chronique de ses comptes, dû principalement au chômage et à l’allongement de la durée de la vie.
Certains mouvements d’opinion ont alors utilisé les déficits pour prôner, au travers d’un libéralisme exacerbé, le recours au système d’assurances privées.
À force de se faire entendre, ces mouvements ont réussi à inquiéter les Français sur l’avenir de notre système de protection sociale. Fort heureusement, ce modèle où « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » est suffisamment solide pour continuer à assurer à tous une couverture sociale efficace.