Cette capacité est d’ailleurs reconnue par l’OCDE. En effet, 80 % des personnes diplômées de l’enseignement secondaire en France deviennent diplômées dans l’enseignement supérieur, contre une moyenne de 70 % dans les pays de l’OCDE.
Mais vous avez raison, ce bond démographique, que l’on évalue entre 38 000 et 40 000 nouveaux étudiants, hors doubles comptes, soulève un certain nombre de défis.
Le premier est un défi immobilier. Ce défi, le Gouvernement y répond puissamment à travers les contrats de plan État-régions puisque l’aide accordée au titre de l’immobilier universitaire dans les cinq prochaines années sera équivalente à plus d’1 milliard d’euros, complétée par 1 milliard d’euros provenant des collectivités territoriales.
Le Plan Campus, pour la même période 2015-2020, apportera 2,6 milliards d’euros supplémentaires à cet investissement immobilier.
Au terme de ces efforts, nous disposerons d’un immobilier de bien meilleure qualité. Des solutions innovantes devront peut-être compléter ces efforts.
Sur le plan budgétaire, le budget qui a été adopté ce matin en commission élargie est la marque d’un effort significatif en faveur du programme de soutien à l’université. Cet effort est le plus important réalisé depuis le début du quinquennat puisque, amendement gouvernemental compris, il sera en progression de 165 millions d’euros.
Enfin, grâce au numérique et à l’innovation pédagogique, notre université saura concilier la démocratisation et l’exigence de qualité qui doit animer les parcours de premier cycle universitaire.