…et de rendre encore plus difficile l’exercice des soins dans les hôpitaux publics, notamment les hôpitaux de proximité. J’affirme haut et fort que nous avons besoin d’hôpitaux de proximité si nous voulons répondre aux besoins de santé de nos concitoyens. Je suis étonnée, monsieur Accoyer que vous ayez expliqué, lors de l’examen du projet de loi de modernisation de notre système de santé, qu’il s’agissait d’une loi jacobine, régulatrice et excessivement étatique, pour, aujourd’hui, demander que l’État édicte des règles au niveau national fixant le nombre de lits ou de postes à supprimer. Comme si, à l’évidence, nous ne devions pas répondre à des situations locales.