Monsieur de Courson, vous avez mis l'hémicycle en émoi !
Madame la présidente, monsieur le ministre délégué, chers collègues, la lutte contre les fraudes et les abus fiscaux et l'engagement en faveur de l'emploi, tels sont les deux piliers de cette loi de finances rectificative.
Nous voterons pour le projet qui nous est proposé, bien que la conversion écologique de l'économie, pas plus dans le PLFR que dans le PLF, n'ait trouvé sa juste place.
C'est la raison pour laquelle notre vote s'accompagne d'une double exigence.
La première est de faire évoluer le financement du crédit d'impôt compétitivité emploi dans les prochains mois. Le Gouvernement en a posé les termes. Nous en acceptons le principe : préserver la ressource de 10 milliards d'euros. À partir de là, le champ des possibles est très large. En partant de l'idée, que nous sommes nombreux à partager dans cette assemblée, que nous devons préserver un certain nombre de biens et de services tels que le logement, les transports, l'eau, les déchets, l'énergie, la culture.