On peut se féliciter de l'augmentation du nombre d'étudiants qui entrent à l'université. Encore faut-il rappeler qu'il s'agit du phénomène purement démographique. Je crois également, au vu de l'état dans lequel se trouvent nos établissements d'enseignement supérieur, que nous devons nous interroger sur l'université que nous voulons offrir aux jeunes Français.
Est-ce par ailleurs parce que vous souhaitez élargir le socle de la recherche que vous malmenez autant de lignes budgétaires de cette mission ? Ainsi, quel avenir réservez-vous à l'Institut national de recherche agronomique, dont vous sacrifiez les crédits, ce qui, à la veille de la COP 21, est assez paradoxal ? Si le fonctionnement et la programmation du CNRS sont assurés pour 2016, il lui sera très difficile en revanche de ne pas réduire à l'avenir certains programmes de recherche. Que nous apprennent ces diminutions de crédits du cap que vous entendez fixer à la recherche ?