Dans le domaine des sciences de la vie et de la santé, la recherche sur la prévention pour la protection de la nature et du vivant pourrait être source de progrès écologique, social et économique, si elle contribuait, grâce à la recherche appliquée sur le terrain, à favoriser l'alimentation locale et à développer de nouvelles pratiques agricoles, comme l'augmentation de 4 ‰ de captage du carbone des sols, l'agro-écologie ou l'agriculture biologique.
Pour ce qui concerne la santé, l'accueil des internes dans les hôpitaux de villes moyennes est compromis par les difficultés matérielles qu'il y a souvent à les y accueillir mais également par l'absence de médecins spécialistes permanents remplacés par des intérimaires, par ailleurs coûteux pour l'État.
Pour ce qui est de la recherche participative enfin, ne considérez-vous pas qu'elle devrait aller au-delà de simples conférences ? L'innovation peut passer par de nouvelles formes de formation supérieure et de recherche. Intégrer les étudiants et les chercheurs dans la vie active et sociale aurait l'intérêt de ne pas enfermer les étudiants dans des facultés trop pleines. L'extranet et l'intranet permettraient de faire le lien entre recherche et besoins humains, sociaux, économiques et environnementaux. À la veille de la COP 21 la mobilité innovante devrait se substituer à la concentration des cerveaux.