Afin de rassurer mes collègues ligériens, je rappellerai qu'un contrat de plan État-région vient d'être signé permettant de financer par trois tiers des projets ambitieux et que, dans ce cadre, c'est le site de Saint-Étienne qui sera le mieux doté de la région Rhône-Alpes.
Depuis plusieurs années, la dotation en faveur de l'industrie est insuffisante. En tant que rapporteur pour avis du programme 134, qui est très lié au programme 192, je suis inquiet depuis l'an dernier pour l'avenir des pôles de compétitivité. Cette politique, lancée il y a un certain temps déjà, a manifestement réussi parce qu'elle allie à la fois la recherche, les entreprises et la formation. Dans ma région, qui compte douze pôles de compétitivité et qui mobilise près d'un tiers du Fonds unique interministériel (FUI), on peut voir les écosystèmes à l'oeuvre. Or, on observe depuis plusieurs années une régression des financements issus de ce fonds. Dans le cadre du programme 134, j'avais réussi l'an dernier à stabiliser les autorisations d'engagement allouées au fonctionnement des pôles de compétitivité. Mais j'observe à nouveau une baisse du FUI, de 100 à 85 millions d'euros. Nous touchons aux limites de ce que le système peut supporter. Or, il ne s'agit pas de grands groupes mais de PME. Quelle est la stratégie à venir ? Souhaitez-vous pérenniser ce système ou le remplacer par un autre ?