La question reste posée. Je n'en dirai pas plus.
La France envisage-t-elle une intervention terrestre en Syrie ? Non. Seule ? Non. Avec d'autres ? A priori non, non plus. La réponse à la crise syrienne est politique et une éventuelle intervention au sol pour garantir l'application de la réponse politique devra être mise en oeuvre par les pays de la région pour, en particulier, sécuriser le gouvernement de transition syrien. Dans une telle hypothèse, que la France et d'autres pays assurent une super-sécurité ou un soutien tactique ou logistique, pourquoi pas ? Mais, à ma connaissance, les éléments ne sont pas encore réunis pour que nous nous placions dans cette perspective : la situation actuelle ne semble pas de nature à favoriser une solution politique !
Madame Récalde, je n'ai pas pris de décision concernant le regroupement en un seul site de l'entretien et du positionnement des hélicoptères Caracal. La seule décision que j'ai prise pour le moment, et que je ne regrette pas, est d'avoir mis à la disposition des forces spéciales les 16 Caracal de l'armée de terre, à Pau, et de l'armée de l'air, à Cazaux. Ils sont mobilisables sur les deux sites et les deux états-majors travaillent à l'amélioration de la disponibilité opérationnelle de l'ensemble de cette force. La question de savoir s'il faut regrouper ces hélicoptères sur un seul site sera examinée en 2016 après divulgation des résultats de l'expérimentation engagée pour les mobilisations croisées des Caracal de Pau et de ceux de Cazaux.
J'ai engagé, monsieur Dhuicq, les études concernant le sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) de troisième génération.