Intervention de Aurélie Latourès

Réunion du 6 octobre 2015 à 17h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Aurélie Latourès, chargée d'étude à l'Observatoire régional des violences faites aux femmes, du Centre Hubertine Auclert :

Tout d'abord je vous remercie pour votre invitation à participer à vos travaux sur les femmes et le numérique. L'Observatoire régional des violences faites aux femmes (ORVF) a été créé en 2013 pour remplir principalement trois missions : renforcer la connaissance et l'expertise sur les violences faites aux femmes, notamment en Île-de-France ; mieux accompagner et protéger les femmes victimes de violences par la mise en réseau des actrices et des acteurs franciliens agissant dans ce champ ; renforcer l'information et la sensibilisation sur les violences faites aux femmes.

Depuis sa création, l'observatoire a identifié le cybersexisme comme un sujet émergeant et prioritaire. Le Centre Hubertine Auclert explore depuis près de deux ans les questions de l'usage des outils numériques au prisme du genre et des nouvelles technologies de l'information et de la communication comme outils d'empowerment féministe, à travers un cycle de conférences. La première portait sur le genre dans les jeux vidéo et elle est intégralement en ligne sur notre chaîne YouTube. Une autre était intitulée « L'open data au service du féminisme ». Au printemps dernier, dans le cadre du festival Futur en Seine, nous avons organisé une conférence autour du thème : le Web est-il sexiste ?

La semaine prochaine, nous organisons deux autres événements. Le 15 octobre, nous parlerons des cyberactivismes féministes à travers le monde, en montrant que le numérique peut être un outil puissant pour défendre le droit des femmes. Le lendemain, dans le cadre du colloque intitulé « Femmes et numérique, y a-t-il un bug ? », nous nous intéresserons à l'accès des femmes à ce secteur, ce qui rejoint les préoccupations que vous exprimiez en préambule. Ces deux événements s'inscrivent dans une semaine d'hommage à Ada Lovelace, première programmeuse informatique, qui aurait eu 200 ans.

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