Au nom des membres de cette commission, qui sont pleinement conscients des enjeux actuels et des besoins de notre défense, je tenais à vous dire l'admiration que nous ressentons pour les hommes et les femmes de nos armées que nous rencontrons sur le territoire national ou en OPEX.
Les parlementaires français sont quasiment les seuls en Europe à se déplacer pour aller au-devant des militaires. Nous le faisons naturellement, et une habitude s'est désormais créée de part et d'autre en la matière. Nous tenons à ce contact qui explique peut-être aussi la très bonne connaissance qu'ont les parlementaires des sujets militaires, et le fait qu'ils comprennent les besoins que vous avez exprimés.
Je vous l'ai dit, avec la commission des Finances, nous serons particulièrement vigilants concernant la fin de gestion de l'année 2015. Notre commission sera évidemment mobilisée, comme elle l'est toujours, pour ce qui concerne le budget pour 2016. Elle le restera en 2017 et au-delà, car nous savons que la remontée en puissance de nos armées, qui a bel et bien commencé – le budget progresse et la déflation des effectifs régresse même si elle persiste –, ne peut s'opérer que sur le long cours et qu'elle n'a pas de sens sur un temps bref.
En tout état de cause, le budget pour 2016 devra être exécuté. Il sera respecté comme a été respectée la loi de programmation militaire depuis le début de la législature, ce qui constitue, je le dis en toute sérénité, une première depuis très longtemps. Il faudrait certes en faire peut-être encore plus, mais la situation financière du pays étant celle que nous connaissons, les efforts consentis sont bien réels. Ils devront se poursuivre sur le temps long.