Intervention de Philippe Meunier

Réunion du 15 octobre 2015 à 15h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meunier :

Mon général, vous avez abordé la politique étrangère de la France à travers les bombardements de notre armée sur les positions de Daech en Syrie. Nous étions un certain nombre à ne pas comprendre pourquoi la France bombardait Daech en Irak mais pas de l'autre côté de la frontière en Syrie, sous prétexte de ne pas renforcer le pouvoir de Bachar el-Assad. Nous nous réjouissons de ce changement de position.

Deuxième point : Les Républicains n'ont pas voté pour la LPM actualisée car l'augmentation du budget intervient à partir de 2017, et même principalement en 2019, c'est-à-dire dans le cadre de la prochaine législature.

Mon troisième point a trait à cette LPM actualisée : en 2015 le budget n'a pas été augmenté alors que nos armées sont sur tous les fronts puisque nous intervenons en Irak et en Afrique. Quelles pertes de capital de nos armées ont occasionné ces opérations massives ? Comme l'augmentation du budget n'interviendra qu'en fin de cette législature et surtout au cours de la prochaine, dans quel état nos armées vont-elles se trouver dans un an ou deux ?

Enfin, le ministre de la Défense s'est réjoui de l'accord de paix signé en juin dernier entre le gouvernement de Bamako et les groupes armés du nord du Mali. Or vous nous apprenez que des militaires français viennent d'être blessés et que l'opération Barkhane est loin d'être terminée. L'opération Sangaris, qui tire son nom d'un papillon éphémère, est toujours d'actualité alors qu'elle ne devait durer que quelques semaines ou quelques mois. Nous avons encore des centaines d'hommes en Centrafrique. Quelle est votre analyse de la situation militaire et sécuritaire dans ces deux secteurs d'intervention ?

En ce qui concerne les victimes françaises de nos frappes aériennes, je tiens à rappeler que c'est le Premier ministre qui en a parlé le premier et non pas Pierre Lellouche. C'est une question soulevée par le Premier ministre dans les médias.

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